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Milton / Chateaubriand .:. Le paradis perdu
159307
[Milton, John]Le paradis perdu par M. de Chateaubriand. Orné de gravures. Paris 1879.
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Nov 13-28, 2024
Description
[Milton, John]
Le paradis perdu par M. de Chateaubriand. Orné de gravures. Paris: Bernardin-Béchet, 1879. 456 Seiten mit 2 Abbildungen auf Tafeln. Halbleder mit Goldprägung. Grossoktav. 245 x 155 mm. 648 g
* Zweisprachig englisch / französisch; Paradise Lost von John Milton (1608-1674), das 1667 zum ersten Mal erschien und die Übersetzung von François-René de Chateaubriand (1768 - 1848). Rückenprägung: "Milton"; auf dem Titelblatt ist Milton jedoch nicht erwähnt. - Einband berieben, etwas gebräunt und stockfleckig.
Bestell-Nr.159307
Milton Chateaubriand | Englische Literatur | Philosophie | Chateaubriand | 1850-1899
LE PARADIS PERDU DE MILTON
REMARQUES.
Je prie le lecteur de consulter l'Avertissement placé en tète de l'Essai sur la littérature anglaise, et de revoir dans l'Essai même les chapitres relatifs d la vie et aux ouvrages de Milton.
Si je n'avais voulu donner qu'une traduction élégante du Paradis perdu, on m'accordera peut-être assez de connaissance de l'art pour qu'il ne m'eût pas été impossible d'atteindre la hauteur d'une traduction de cette nature; mais c'est une traduction littérale dans toute la force du terme que j'ai entreprise, une traduction qu'un enfant et un poète pourront suivre sur le texte, ligne à ligne, mot à mot, comme un dictionnaire ouvert sous leurs yeux. Ce qu'il m'a fallu de travail pour arriver à ce résultat, pour dérouler une longue phrase d'une manière lucide sans hacher le style, pour arrêter les périodes sur la même chute, la même mesure, la même harmonie; ce qu'il m'a fallu de travail pour tout cela ne peut se dire. Qui m'obligeait à cette exactitude dont il y aura si peu de juges, et dont on me saura si peu do gré ? Cette conscience que je mets à tout, et qui me remplit de remords quand je n'ai pas fait ce que j'ai pu faire. J'ai refondu trois fois la traduction sur le manuscrit et le placard; je l'ai remaniée quatre fois d'un bout à l'autre sur lest épreuves; tâche que je ne me serais jamais imposée si je l'eusse d'abord mieux comprise.
Au surplus, je suis loin de croire avoir évité tous les écueils de ce travail; il est impossible qu'un ouvrage d'une telle étendue, d'une telle difficulttS, ne renferme pas quelque contresens. Toutefois il y a plusieurs manières d'entendre les mêmes passages; les Anglais euxmêmes ne sont pas toujours d'accord Sur le texte, comme on peut le voir dans les glossateurs. […]
Le paradis perdu par M. de Chateaubriand. Orné de gravures. Paris: Bernardin-Béchet, 1879. 456 Seiten mit 2 Abbildungen auf Tafeln. Halbleder mit Goldprägung. Grossoktav. 245 x 155 mm. 648 g
* Zweisprachig englisch / französisch; Paradise Lost von John Milton (1608-1674), das 1667 zum ersten Mal erschien und die Übersetzung von François-René de Chateaubriand (1768 - 1848). Rückenprägung: "Milton"; auf dem Titelblatt ist Milton jedoch nicht erwähnt. - Einband berieben, etwas gebräunt und stockfleckig.
Bestell-Nr.159307
Milton Chateaubriand | Englische Literatur | Philosophie | Chateaubriand | 1850-1899
LE PARADIS PERDU DE MILTON
REMARQUES.
Je prie le lecteur de consulter l'Avertissement placé en tète de l'Essai sur la littérature anglaise, et de revoir dans l'Essai même les chapitres relatifs d la vie et aux ouvrages de Milton.
Si je n'avais voulu donner qu'une traduction élégante du Paradis perdu, on m'accordera peut-être assez de connaissance de l'art pour qu'il ne m'eût pas été impossible d'atteindre la hauteur d'une traduction de cette nature; mais c'est une traduction littérale dans toute la force du terme que j'ai entreprise, une traduction qu'un enfant et un poète pourront suivre sur le texte, ligne à ligne, mot à mot, comme un dictionnaire ouvert sous leurs yeux. Ce qu'il m'a fallu de travail pour arriver à ce résultat, pour dérouler une longue phrase d'une manière lucide sans hacher le style, pour arrêter les périodes sur la même chute, la même mesure, la même harmonie; ce qu'il m'a fallu de travail pour tout cela ne peut se dire. Qui m'obligeait à cette exactitude dont il y aura si peu de juges, et dont on me saura si peu do gré ? Cette conscience que je mets à tout, et qui me remplit de remords quand je n'ai pas fait ce que j'ai pu faire. J'ai refondu trois fois la traduction sur le manuscrit et le placard; je l'ai remaniée quatre fois d'un bout à l'autre sur lest épreuves; tâche que je ne me serais jamais imposée si je l'eusse d'abord mieux comprise.
Au surplus, je suis loin de croire avoir évité tous les écueils de ce travail; il est impossible qu'un ouvrage d'une telle étendue, d'une telle difficulttS, ne renferme pas quelque contresens. Toutefois il y a plusieurs manières d'entendre les mêmes passages; les Anglais euxmêmes ne sont pas toujours d'accord Sur le texte, comme on peut le voir dans les glossateurs. […]
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